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Jean Valroc, écrivain de science fiction

15 novembre 2020

Tsélem disponible sur Amazon

 

Tsélem: 1

Tsélem de Jean Valroc


Après la liquidation des éditions abordables trois semaines après la publication du roman, le voici enfin de nouveau disponible à la lecture. Avec Amazon il est accessible en deux volumes, soit en format ebook, soit en format broché 15x22.

 

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29 juin 2019

Tsélem

Voici mon premier roman SF. Il vient tout juste de sortir aux éditions Abordables. Dystopie, post-apocalyptique, hard-SF, cyberpunk, Thriller, enquête historique, tout ça dans le monde du XXIIe siècle… Deux héros, un ingénieur de la capitale et une dissidente du désert, se partagent la vedette.

Tselem couv_c

Voici le texte de la 4e de couv quand on a le livre en main : En 2145, après la Troisième Guerre mondiale, l’humanité comme on la connaît n’existe plus : le monde n’est plus qu’une vaste étendue de sable et de ruines, dans lequel se trouvent une poignée de villes, oasis au milieu du désert, dont Babylone, la capitale. Grâce au puissant ordinateur Tsélem et à ses robots, les hommes ont été libérés du joug du travail et peuvent dorénavant s’adonner à une vie de plaisirs.
Toutefois, Chris, Babylonien amoureux de la technologie et d’une jolie dissidente, devra sortir de sa zone de confort quand plusieurs événements étranges se produiront, le faisant rapidement douter des intentions de Tsélem et de son créateur, un mystérieux prophète.

 

Lire les premiers chapitres :Tse_lem_extraits_ch_2_3

 

29 juin 2019

La Science Fiction et la politique

 

rob

 

Le 26 mai, le journal français très intello Le Monde publiait une ITV de trois auteurs de SF : Alain Damasio, Jean-Michel Truong et Pierre Bordage. L’article de la journaliste Elisa Thévenet débute par la question : « Est-ce que le rôle de l’écrivain de science-fiction est politique ? », et s’achève sur la conclusion attendue : « Plutôt que de continuer à produire autant de récits post-apocalyptiques et dystopiques, pourquoi la science-fiction n’explore-t-elle pas davantage les voies désirables ? ». Deux auteurs foncent dans cette perpective du messianisme SF, Alain Damasio et Jean-Michel Truong, tandis que Pierre Bordage se montre plus nuancé. 
Étant moi-même auteur de SF, je suis bien conscient de la merveilleuse possibilité que représente la projection du présent (embryonnaire) dans un futur proche ou lointain. On peut dès lors extrapoler des situations ou des valeurs pour en montrer le devenir possible. Or, s’en tenir là serait à mon sens un peu réducteur. Dans leur ITV Pierre Bordage rappelle l’importance du divertissement. Mais Alain Damasio sort les armes lourdes : « Je n’aime pas trop le terme « divertir », parce que je l’associe toujours à son étymologie « sortir de la voie ». Je défends plutôt le « subvertissement ». La science-fiction a une ampleur que n’a pas souvent la littérature blanche qui reste très intimiste. En SF, on aborde des enjeux planétaires. En touchant des affects et des percepts, on va chercher un public qui n’ouvrirait pas un essai de philosophie ou de sociologie, mais qui est content de spéculer et de réfléchir à la société ». 
Pour Damasio le rôle d’un auteur SF c’est sérieux, et donc strictement politique. Dans la crise des valeurs politiques et sociologiques de l’Occident, l’intelligentsia SF vient au secours du bateau ivre. L’aspiration est peut-être louable, je laisse chacun le discerner, mais est-elle si véridique ? A preuve, dans la conclusion de l’article Damasio semble nettement se désavouer : «Il y a des récits à écrire sur la construction d’utopies. Mais c’est très difficile de restituer son aspect plural. Quand on soumet tout le monde à une seule direction, il y a forcément un côté gourou hyper angoissant. Donc, il faudrait écrire sur l’utopie plurielle, mais bonne chance pour la transcrire dans un récit. Et puis, honnêtement, les affects apocalyptiques ou post-apocalyptiques sont fascinants». Donc, le divertissement qu’offre la sensation de vertige de la dystopie l’emporte bel et bien sur la vocation politique !

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